Invitée par les amis de Pierre de Grauw Mme Paule Vidal
( Présidente de l’Adaph) ... Fut éblouie par la puissance créatrice de l’œuvre du Sculpteur Pierre de Grauw.
Depuis, d’autres personnalités se sont fait connaître, pour partager leurs découvertes. Parmi quelques noms, citons Gilles Bastian conservateur au Louvre, Gil Cresson Sculpteur à Montpellier, et Jean Charles Dorge le Président de la SPf ( Société des Poètes Français) ...
La SPF sous la plume de Michel Bénard et celle de Corrine Coduki, a publié un article dans la revue AGORA.
Alain Fleitour, poète, sollicité par Paule Vidal s’est totalement enthousiasmé, pour permettre, la concrétisation du récital du 2 Mars 2023.
Ses amis, Emmanuel Delivet et Dominique Poncet accompagnés par le Harpiste François Pernel ont porté la poésie de l’indicible, inspirée par l’œuvre de Pierre de Grauw.
Moment émouvant pour Mme Georgine de Grauw, qui assista à cet hommage, grâce aux amis du couple .
Pour ArMen la présence de l’Espace Pierre de Grauw marque une étape dans la rencontre du sculpteur et de son public, et pour la Bretagne la fierté d’avoir su avec la ville de Pont Scorff accompagner un très grand artiste.
Ce sont ces évènements et cette émotion que la revue culturelle bretonne ArMen a souhaité partager avec ses lecteurs.
Publié par la revue Armen - La Bretagne éclairée. N°255 . Juillet-aout 2023.
Site web : https://armen.bzh/
L'association pour la diffusion et l'animation du patrimoine historique du Morbihan (ADAPH) nous invite à la découverte des oeuvres de Pierre de Grauw, le jeudi 2 mars à 14h30 à l'espace Pierre de Grauw à Pont-Scorff, accueillis par Chantal Bertholom, avec un récital poétique d'Alain Fleitour lu par Emmanuel Delivet et Dominique Poncet, accompagnés par le harpiste François Pernel.
Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l'animation de ce week-end du 3-4 juillet 2022 :
Sans l'énorme implication de Joseph Thomas, rien de tout cela n'aurait pu avoir lieu.
Merci à Alain Fleitour pour la soirée poétique en cheminant dans l'Espace Pierre de Grauw, et à Emmanuel Delivet pour ses lectures
Merci aussi à Olivier Risser pour ses conférences sur Etty Hillesum et Simone Weil en lien avec la question posée par Pierre, la vie qu'est ce que la vie
Merci à La Mairie de Pont-Scorff et à l'association des Amis de Pierre de Grauw pour leur participation à cet évènement.
Jean-Michel le Boulanger conclut ces deux journées riches des témoignages, des réflexions, des émotions exprimées par les participants sur : La place des artistes, quand liberté de création est symbole de démocratie, car créer c’est résister nous dit la statue de Pierre, Le CRI ; La présence des œuvres de Pierre dans l’espace public, qui met la beauté à la disposition de tous pour l’égale dignité des personnes
Enfin, Jean-Michel plaide pour construire des fraternités plurielles entre nos identités composites, locales, nationales, européennes, culturelles et sociales… La place faite à Pierre de Grauw par Pontscorff porte ces combats pour la liberté de création, l’égale dignité des personnes, la fraternité qui fondent le vivre ensemble de notre société.
Merci à François Boespflug pour la conférence tenue le samedi 4 juillet 2022 à l'occasion du 10eme anniversaire de l'espace Pierre de Grauw. Quel est le rapport de l'oeuvre de Pierre à la bible : quels sont le sens et le centre de la création de Pierre de Grauw ? Qu’en est-il de l’inspiration biblique de son œuvre, de la place respective qu’y tiennent chacun des deux Testaments, l’Ancien et le Nouveau ? En quoi s’agit-il d’une œuvre « humaniste » voire « profane », s’il faut continuer de la qualifier ainsi ? Et qu’en est-il, dans cette œuvre, de Dieu, du credo chrétien, du catholicisme ? Peut-on le présenter comme un artiste chrétien ? L’est-il en un sens nouveau, comme je le pense, mais dans ce cas dans quel sens exactement ?
Les gens se pressent, à l'heure, pour notre stage de linogravure. Nous avons dû refuser du monde et il y a même une liste d'attente. Pour débuter, Chantal Bertholom nous propose de visiter l'espace Pierre de Grauw. La vingtaine de stagiaires se laisse conduire. Beaucoup viennent des environs. Ils pratiquent pour certains le dessin. Nombreux sont ceux qui connaissent déjà l'espace.
Puis Jean-Pierre Mayot, notre linograveur, prend la main. A nous de nous inspirer de ces œuvres pour trouver un thème que nous graverons. Reproduire ou s'inspirer d'une œuvre, d'une partie, d'un détail… Les traits bruts de l'œuvre de Pierre de Grauw conviennent parfaitement à ce que nous pourrons obtenir de la linogravure.
Je suis impressionné par mes camarades qui sortent leurs carnets de dessin. Au crayon, plusieurs d'entre eux ont déjà croqué deux ou trois œuvres. Nous faisons pâle figure en comparaison…
Un atelier est improvisé de l'autre côté de la rue. Une belle presse de notaire, en fonte, trône sur la table. Jean-Pierre nous présente la technique. Attention à ces pleins et ces vides qui deviendront du noir et du blanc ; attention à l'inversion du dessin lors de l'impression… Après toutes ces informations, ne pas paniquer et reprendre son dessin. Chacun se saisit de son carré de linoleum et les gouges se mettent à creuser la matière. L'ambiance est studieuse. En traversant la pièce, je vois surgir sur les plaques des visages christiques, des prophètes, des femmes, des mains qui se joignent, des hérauts. Je creuse pour ma part le corps de Job souffrant.
Premier essai d'encrage. A mon tour, j'applique le rouleau sur ma plaque, je superpose le papier, puis je soumets le tout à l'action de la presse. Résultat décevant. Une partie de la gravure ne s'est encrée qu'à moitié. L'encre est une traîtresse. Coup d'éponge et nouvel essai. Cette fois-ci, je serre la vis de la presse énergiquement pour éviter le même résultat. Catastrophe : les traits les plus fins ont disparu sous la pression… le troisième essai sera plus concluant. Mais cette fois, des détails que je n'avais pas prévus apparaissent… Jean-Pierre nous avait prévenu : l'encre révèle ce qu'elle veut et aime surprendre.
Jean-Pierre nous fait essayer d'autres papiers et couleurs d'encre. Pour une petite demi-journée de travail, l'ensemble des tirages est stupéfiant. Nous repartons forts de cette découverte : l'encre a sa propre liberté.
L'espace Pierre de Grauw accueillait samedi 14 mars dix-huit stagiaires pour une initiation à la technique de Linogravure piloté par Jean Pierre Mayot, archithèque et enseignant en dessin. Une journée organisée par l'association des amis de Pierre de Grauw et l'association culturelle de Boquen sur deux temps forts, le matin, par la visite des œuvres de l'artiste commentée par Chantal Bertholom suivi par la mise en application de la technique de la Linographie. Une journée très appréciée par l'ensemble des stagiaires venus de Paris, Rennes, Pont Scorff et du secteur de Lorient.
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« La Linogravure est source de trois plaisirs, dessiner, graver, et enfin imprimer, les stagiaires ont eux le loisir de découvrir son aspect technique avec des outils rudimentaires comme, le Gouge et la presse, sur différents supports en s'inspirant des œuvres de l'artiste Pierre de Grauw, une occasion pour certains stagiaires de découvrir ou de redécouvrir son travail. C'est une première à Pont Scorff, qui sera probablement reconduite. » Souligne Jean Pierre Mayot. |
Correspondant : LE BRISE Jean-Paul
Date événement : 14-3-2020
Produit / Couverture : Ouest-France/ Pont-Scorff Classeur : Pont-Scorff
Pour commencer j'aimerais rappeler ce que Pierre lui-même disait à propos de son travail sur les Psaumes :
« En lisant les psaumes j'ai souvent constaté qu'une phrase, un seul verset m'inspirait à le visualiser par une image ou à le personnifier.
Très souvent, en effet, un verset devient pour moi un personnage ; il s'incarne pour ainsi dire. Par exemple : « Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur… » (psaume 129/h130) n'est plus une phrase, une plainte, un cri au secours ; cette phrase est devenue l'homme lui-même qui crie de toutes ses forces sa détresse, son angoisse.»
« L'Homme lui-même », c'est ce personnage que l'on retrouve tout au long des dessins de Pierre sur les psaumes : personnage austère, dramatique,... mais parfois aussi paisible ou émerveillé.
Ce type d'homme n'existe pas dans la réalité. Il n'a pas été dessiné d'après modèle vivant ! Personne n'a jamais vu un homme vêtu de la sorte…
C'est une image-symbole.
Pourtant Pierre disait : « Ce personnage m'habite ! »
Alors je ne crois pas exagéré de dire que ce personnage, c'est Pierre lui-même, ou en quelque sorte son double, ... en train de vivre le psaume, parce que, dans sa conscience, c'est l'expérience même du psalmiste qui se renouvelle.
D'ailleurs il précise encore : « ...c'est l'histoire de l'homme et de son temps qui fait le psalmiste. C'est donc l'histoire de chacun d'entre nous qui continue de faire le psaume aujourd'hui. »
Pierre aimait rappeler, à la suite du théologien juif Martin Buber, que
«le langage biblique garde le caractère dialoguant de la réalité vivante.»
« Cela veut dire – ajoutait-il - que la voix qui, dans le psaume, fait par exemple cette prière : « A cause de ton amour, Seigneur, sauve-nous ! » cette voix prend soin d'écouter ensuite en silence, pour savoir si elle est exaucée. C'est là que s'effectue le dialogue entre la parole et le silence. »
Les quatrièmes rencontres de l’Espace
« Les sculptures de Pierre de Grauw sont elles des idoles»
Samedi 6 juin 2015 de 14h30 à 17h
Théâtre le Strapontin, 14 rue du Docteur RIALLAND
56620 PONT-SCORFF
Intervenants : François Boespflug professeur émérite d'histoire comparée des religions à l'Université de Strasbourg
Khaled Roumo, spécialiste du dialogue "culture et religion
« Variations sur l’oeuvre de Pierre de Grauw comme exégèse
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Les troisièmes rencontres de l’Espace
« PIERRE DE GRAUW : LECTURES DE L’OEUVRE»
Samedi 18 octobre 2014
« L’oeuvre du sculpteur et le souci du pasteur » par Maurice Roger.
« L’oeuvre de Pierre de Grauw et la commande » par Françoise Bayle.
« La Bible dans l’oeuvre de Pierre de Grauw » par Martin Morard.
« Variations sur l’oeuvre de Pierre de Grauw comme exégèse »
par Isabelle Saint-Martin.
« La sculpture en ronde bosse d’inspiration religieuse, judaïsme, christianisme, islam »,
par François Boespflug.
Pour imprimer le programme, cliquez ici
Espace Pierre-de-Grauw Place de la Maison-des-Princes 56620 Pont-Scorff Entrée gratuite |
Contact : Chantal Bertholom Tél. 02 97 56 87 03 |
Cette rencontre s’inscrit dans le cycle des RENCONTRES de l’ESPACE Pierre de Grauw initiées lors des journées du 21 au 24 août 2013 autour du thème : Sculptures et Parole. Elles ont permis à une trentaine de personnes venues de Bretagne, de la région parisienne et de Belgique, d’étudier certaines sculptures à la lumière de l’hébreu biblique, sous l’impulsion d’Etienne Demoulin, moine du Monastère Saint-Remâcle (Belgique) et de Pierre de Grauw lui-même.
le samedi 23 novembre 2013 avec
Albert ROUET, théologien, archevêque émérite de Poitiers
Conférence : Lève toi et marche : l'homme debout
« Le débat demeure incessant pour savoir si l’art représente la réalité...ou si l’œuvre évoque ce qu’on ne voit pas, auquel cas elle révèle (et le mot est biblique) un secret à la fois présent dans la matière et chez l’artiste... Il y a du combat de Jacob avec l’ange entre la compréhension de la matière et le secret de l’œuvre qui en sort. Mais peut-on, pour éclairer le rapport, aller du non-dit au mystérieux ?... Sans vouloir tout élucider rationnellement - ce qui appauvrirait - une voie s’ouvre-t-elle pour progresser ? Peut-être bien, grâce aux ‘traverses’... Les traverses soutiennent une voie par une orientation contraire à la file des rails. Autrement dit, elles portent en s’opposant... N’allons pourtant pas trop vite : il reste ...le mystère... Le travail artistique, au-delà de montrer ou non, entre en contradiction avec les évidences, il se met en travers... Il est un chemin de travers » (A. Rouet – Pont-Scorff, 23 novembre 2013).
Pour retrouver le texte de la conférence, cliquez ici
et
Dennis GIRA, professeur honoraire à l'institut catholique de Paris
spécialiste du Bouddhisme
Conférence : Pour se mettre debout, il faut d'abord s'asseoir : l'homme assis
“Le fait qu’un spécialiste du bouddhisme soit invité ici n’est pas anodin. C’est un signe de plus de l’ouverture de Pierre de Grauw et de sa passion pour aller toujours plus loin, pour aller toujours vers l’autre. Comment pourrait-il en être autrement étant donné l’importance qu’il accorde dans son œuvre à la relation et donc, il me semble, à l’altérité... En fait d’altérité il n’y a pas grand-chose qui soit plus autre que le bouddhisme. En effet, si dans la tradition chrétienne...rien ne s’explique sans Dieu, et surtout pas le phénomène de l’homme, dans le bouddhisme tout s’explique sans lui... Mais paradoxalement, ces différences radicales s’ouvrent souvent des espaces de dialogues importants, d’où l’accent que je vais mettre sur trois analogies qui pourront, je l’espère, devenir des ponts entre le bouddhisme et l’œuvre de Pierre.” (D. Gira – Pont-Scorff, 23 novembre 2013)
Pour retrouver le texte de la conférence, cliquez ici
Actuellement en préparation :
“Lectures croisées autour de l’oeuvre de Pierre de Grauw”
Rencontre fixée le WE du 17-18 octobre 2014 , Sous la direction de François Boespflug, historien de l’art et des religions, professeur émérite de l’Université de Strasbourg, chaque intervenant donnera une lecture de l’œuvre à la lumière de sa spécialité.