"Son œuvre est silencieuse, c'est-à-dire qu'en regardant chacune de ses sculptures, on ressent ce sentiment d'introspection et de recueillement qui domine l'esprit de sa création. Les formes mêmes demeurent dans le mutisme, à peine évidées, conçues par l'artiste pour contenir en elles un message qui parle avec pudeur et retenue de l'homme, au-delà du sacré et du profane."
Valérie Da Costa
Maître de conférences en histoire de l'art contemporain à
l'Université Marc Bolch de Strasbourg
"L'art de Pierre de Grauw est un art religieux, non d'abord pour le monde des croyants et des bien-pensants, mais pour un monde sans Dieu, pour un monde qui pose la question : 'Mais où est-il donc, ton Dieu ?'
C'est ce qui fait son prix et son actualité durable."
François Boespflug
Professeur d'histoire comparée des religions à
l'Université Marc Bloch de Strasbourg
Ses mains façonnent les acteurs d'un drame qui se joue sur la scène de la destinée humaine. Ses sculptures incarnent l'homme qui lutte, souffre et espère. L'inspiration est biblique, certes, et déterminante. Mais tout autant pourrait-elle trouver sa source dans le quotidien et le contemporain.
Pour Pierre de Grauw le sacré n'est que le miroir sublimé du profane où se posent déjà les grandes questions existentielles.
Michèle Lefrançois
Conservateur du Patrimoine
Musée des années 30
Boulogne-Billancourt
Pierre de Grauw s’inspire de la bible, certes, mais aussi du quotidien et du contemporain. Pour lui, le sacré n’est que le miroir sublimé de la réflexion profane, où les grandes questions universelles sont tout aussi présentes
Revue Septentrion
3e trimestre 2003